sobota, 25 stycznia 2014

? ? ? oparations de Sangaris et de Misca ? ? ?

Depuis quelques mois la présence des militaires français et africaines sur la terre centrafricaine.

Mais en vérité seulement à Bangui. On entend un peu de leur présence en province, mais ... avec quel résultat?
... ils sont venus protéger la population, pendant plusieurs jours on a fait des appels vers des responsables militaire à Bangui à Bouar, mais toujours la même réponse: on va voir, on verra, on a noté... Pendant une intervention militaire on donne des réponse pareils?. L'opération pour se faire voir à la télé? Par téléphone ils nous demandent des informations sur la situation sur le terrain et après personne ne réagit. Personne. Jusqu'à quand on souffrira ???

Des attaques le 21 janvier à Bocaranga à la maison pleine des déplaces et des réfugies avec des violences incomparables sont toujours impunis. Ce le crime de la guerre. Le crime contre l'humanité. Le crime contre des enfants et des femmes sans défense. Les malfaiteurs se trouvent actuellement au Tchad qui apparemment a fermé ses frontières. Des complices du mal sont partout. Nos voitures volées se promènent ces jours même vers Doba (Tchad) 250 km de la frontière.
Robert

Des actes criminels – 21 janvier 2014 – Bocaranga RCA



Depuis des attaques des AntiBalaka à Bocaranga contre ex Selaka vendredi et samedi la ville a retrouvé un peu de calme. Dimanche le 19 janvier c’est le jour des pillages des boutiques et des maisons dans les quartiers Haoussa. Après la Messe du matin je fais un tour en ville. Tout ce qu’on pouvait transporter a été pillé par des brigands de tout couleurs : les Antis, les voleurs grands et petits, des petits voyous, etc. ensuite beaucoup des maison ont été brûlées. Il y a quelques cadavres par terre en ville.
Dimanche soir, les gens jusqu’à maintenant réfugiés en brousse et à la mission catholique, commence timidement regagner leurs domiciles. Samedi, dimanche, lundi dans la concession de la mission restent pas mal des déplacés. Lundi soir le 20 janvier leur nombre atteigne 2.000 – 2.500 personnes. Les salles paroissiales, l’école des catéchistes, la concession de la maison des pères ont été entièrement occupés. Devant notre maison s’installe un petit marché. La cuisine et les douches au jardin. Chacun trouve sa place sur la pelouse ou sous les vérandas, même si les nuits sont encore fraîches.
Mardi le 21 janvier vers 14h00 – jour de l’apocalypse. Ex Selaka sont entrées en ville. Ils sont venus de Bouar. Plusieurs véhicules. Des détonations fortes, des tirs partout, des bruits énormes, des explosions des obus. Seleka s’approche de notre portail. Les gens commencent à fuir, se cacher où on peut. Les militaires de Seleka commencent à tirer sur notre maison, sur l’église. Enfin ils cassent la chaîne du portail et entrent dans la concession. Il y a plusieurs groupes de 10 -15 militaires. Les femmes et des enfants par terre, au réfectoire, aux toilettes, à la cuisine, à la réserve, partout. Ils commence à menacer les pères : p. Cipriano, p. Cirillo. p. Robert et fr. Nestor. Ils entrent dans les chambre et ils volent des choses : des ordinateurs, des téléphones, de l’argent, tout ce qui a un valeur. En tirant sous les pieds ils les menacent à mort. Certaines balles passent à coté. Heureusement, personne n’est touché. Ils cassent des portes, tirent sur des véhicules, ils en emportent un avec des plusieurs motos que des gens de Bocaranga ont déposées ici. Après le même scénario chez les sœurs, dans leurs maison. Au total ils arrivent à prendre 3 Toyota Hilux double cabine, 3 ordinateurs, dizaines des téléphones portables, quinzaines des motos. Tous sont terrorisés. Après deux heures de hold-up, ils repartant. Après quelques minutes on dit aux gens de quitter la mission et se réfugier en brousse. Pendant une ou deux minutes tous sont partis. Le soir on trouve une femme et un homme âgé gravement blessée. Cette femme après quelques minutes est morte. Une balle lui a déchiré le corps. Le soir on trouve encore trois blessés par balle (une femme – deux balle au bras, une fillette une balle au pied, un jeune balle au pied), devant le Centre Culturel un corps d’un homme. Combien en ville, pour l’instant on ignore. Nos chiens aussi ont reçu une. On a compté plus de 120 douilles vides trouvées dans notre maison, des trous dans le toit de la maison et de l’église, sur les portes et par terre en ciment. Heureusement on est vivant. Merci. Cette nuit à Bocaranga la ville était déserte. Terrorisés tous en brousse, on essaye de dormir un peu, mais ce n’est pas le cas cette nuit.




Robert

niedziela, 19 stycznia 2014

Wolni, ale czy tak naprawdę...

Sobota i niedziela 18-19 styczeń
            Wczoraj był następny atak Anti-Balaka w Bocaranga. Było ich znacznie więcej niż poprzedniego dnia. Walki zaczęły się około 16-tej, broń lekka i ciężka. Po 18-tej widać było łuny na niebie, znak palonych domów, jeden potężny wybuch (jak się później okazało beczki z benzyną).
            Ta noc była o wiele spokojniejsza, ludzie u nas nocujący o wiele bardziej pewni. Znaleźli spokój w naszym domu. Bogu niech będą dzięki. Widać więcej uśmiechów, dzieci zaczynają się bawić.
Dochodzą nas wieści o kilku znalezionych ciałach. Pośród nich ojciec Apolinera, który pracuje w Centrum dla młodzieży przy misji. A jest więcej ciał w różnych dzielnicach. Mamy też jednego rannego, któremu kula przebiła kark i wyleciała na zewnątrz. Na szczęście może się ruszać.
Niedzielny poranek – gwarno jak na rynku. Anti-Balaka opanowała miasto. Nie ma już więcej Seleka. No i zaczęło się. Pillage – czyli wyłamywanie drzwi w sklepach, w domach i rabowanie. Nie można tego nazwać inaczej – szaber na całego. Setki Anti-Balaka wynoszą na głowach, na wózkach, na motocyklach zdobycze wojenne. Wynoszą dosłownie wszystko. Część domów płonie, widocznie nie ma już w nich nic.Nie wiem ile może być spalonych domów, może 500, może tysiąc. Straty niewyobrażalne. Bocaranga – lango na sesse – par terre – na ziemi, niżej już nie może spaść. Jakie będą tego konsekwencje. Spotykam colonel’a Anti-Balaka, mówi, że jest wyzwolicielem, odnieśli zwycięstwo. Teraz oferuje swoim wojownikom mały podarunek – bierzcie co możecie. Chce tu w Bocaranga ustawić swoją bazę, plus 2 bariery przy wjeździe. Ludzie zaczynają przychodzić do miasta, zobaczyć swoje domy. Niektórzy nie znajdują nic. Okazuje się, że jest więcej zabitych, nie znam dokładnej liczby na teraz.
Niedzielna Msza w naszym kościele. Jest ponad setka ludzi. Modlimy się za tych co zginęli w tych dniach, za tych co chowają się w buszu, co żyją w strachu, za chorych (coraz częściej słyszy się kasłanie dzieci, a o tej porze roku u nas to nie jest zwykłe – czyli przeziębienie, rodzaj grypy). Zachęcam ludzi by poszli zobaczyli swoje domy, a jak będzie prawdziwy spokój, by powrócili do siebie. W sumie nie wiadomo jak będzie. Co przyniosą nowe dni. Dziś nie będzie zdjęć z Bocaranga. Mimo, że ludzie się cieszą, że Seleka już wyjechała, to jednak smutny dzień. Niesamowite uczucie – radość i smutek w jednym, razem. Z jednej strony czuje się jakieś uwolnienie, jakiś ciężar spadł, a z drugiej strony oczy zachodzi mgła, łzy nasuwają się same. Niby wolni, a jednak ciągle....

Robert

sobota, 18 stycznia 2014

Bocaranga – la ville déserte


            Bocaranga 17 janvier 2014 – le jour de la plus grande détresse. Depuis ce matin les derniers qui n’ont pas fui de la ville cherchent à partir. Le quartier des musulmans se vide assez rapidement. Les autres quartiers depuis quelques jours sont déjà désertiques. Vers midi ne reste que quelques personnes. Les marchandises sont chargés dans des camions et envoyer ailleurs. Vendredi jour de marché hebdomadaire. D’habitude de 5h00 du matin la défilée des femmes et des hommes qui se dirigent à la place du marché. Aujourd’hui on ne voit que des Seleka, armés plus que d’habitude. Vers 9h00 au marché je trouve vingtaine de personnes avec quelque cuvette de manioc, quelque tas de patates douces, un peu de haricot, c’est tout. Rien d’autre. Plus encore 2 Seleka fouillent des sacs de quelqu’un. J’ai leur fait une remarque de ne plus faire cela ici au marché.  Je demande que ce qui ‘ils cherchent. Mais ils ne comprennent pas, ils ne parlent pas sango (langue nationale de la RCA). Un d’eux il fait sortir de sa poche une grenade et il me la fait voir. Pour faire la peur ou quoi ? Je leur dit de laisser les gens en paix, de partir là d’où ils viennent. On se sépare malgré tout en paix.
            Vers 10h00 je circule avec une petite moto dans les quartiers. Vraiment, peu des gens, un ou deux ici et là. Vide. Désert. Je vois quelques personnes en tenue de civile avec des kalaches au bras. Que font-ils au quartier ? Pour quoi faire ? Quel but ? Ce ne sont pas des Seleka. Certains quartiers de Bocaranga c’est la poudrière selon certains. Est-ce vrai ?
            Vers 11h00 j’apprends que quelques militaires ont pris en ville la voiture des sœurs. Seleka. Je pars vers la base de Seleka et j’expose le problème. Ils sont surpris d’entendre que quelqu’un d’eux a osé voler la voiture. Ils me disent qu’ils vont la chercher. Je pars en moto au quartier Haoussa, là où ils ont fait sortir le chauffeur de l’auto. Après quelques minutes en sillonnant au quartier je trouve la voiture avec 3 personnes dedans. Seleka. Bien sûr avec des kalaches. Je réclame la voiture, mais ils me regardent avec un mépris. Leur chef restait à  coté de voiture et parlait au téléphone. Parlait arabe, arabe tchadienne. Il y a quelques années, j’ai vécu 4 ans au Tchad, heureusement je sais reconnaitre arabe tchadienne. Enfin ils me disent de partir à la base pour récupérer l’auto. Eux ils montent, moi j’attends, dès qu'ils prennent la route vers la base je les suis. Il y a un peu de chance et d’espoir. A la base 20-25 Seleka. On commence à discuter, ils ne veulent plus donner la clé de voiture. Ils disent qu’il y avait un accident 35 km d’ici et ils veulent aller chercher des blessés. Même si certain connaissent sango, ils me parlent en arabe. Je sais qu’ils cherchent à fuir de chez nous, mais ils n’ont pas de moyens, ce pour cela ils s’en prennent aux autres. Apres 15mn de discussion lorsque j’ai fait sortir mon téléphone pour faire un appel ils désistent et ils me donnent la clé. Le chauffer est là, il démarre et on part à la maison. En plus ce jour les Seleka ont volé (réquisitionner) 3 motos.
Chez nous, à côté de la maison on compte des déplacés. Un millier. Des hommes, femmes et enfants, chacun avec un petit sac de nécessaire, une natte ou un matelas.  Il y a de l’eau à boire, les latrines pour les besoins, on peut prendre la douche. Heureusement. Les gens par terre sur les nattes, les enfants s’amusent, les hommes discutent. Les jeunes filles préparent à manger. Voilà le partage de taches.
13h00 quelqu’un m’appelle disant que dans un quartier on voit la fumée, probablement les maisons incendiées. Je cherche à partir, mais devant notre maison un grand mouvement. Les gens qui étaient installés dans les salles fuient dans notre concession. Tout d’un coup je vois une cinquantaine des Anti-Balaka qui passent devant moi et se dirigent vers l’autre quartier. Demi-tour et à maison. L’attaque commence. Après 5 mn on entend des tirs de l’arme automatique, des fusils, des obus. Cela dure 1,5h. Continuellement. Après de temps en temps. Jusqu’à 18h00. Des femmes et des enfants entassés chez nous sur les vérandas (400-500 personnes). Cachés à l’abri de balles perdues. Le soleil se couche, la nuit tombe, chacun cherche à s’installer pour la nuit. Insécurité, incertitude règne. A voix basse on échange des infos actuelles, mais en vérité on n’en sait pas trop. A 21h00 – extinction de la lumière. La lune apparait. On essaye de s’endormir, mais, mais avec quel résultat ? Pendant la nuit on entend encore des tirs. Le matin aussi. Jusqu’à quand?

Des deplacés autour de notre maison - Bocaranga 17-18.01.2014










Robert


czwartek, 16 stycznia 2014

Środa 15 styczeń – on sait rien rien rien… ce que va arriver

Środa 15 styczeń
            Wczoraj przed południem w Bocaranga nowy oddział Seleka oddawał się przeszukiwaniom domów w dzielnicy Commercial. Kilka dni temu w jednym domu, gdzie wcześniej mieszkał komendant brygady żandarerii znaleziono kilka karabinów (podobno?). Spalono więc jego dom. Dlatego od rana poszukiwacze zaginionej broni w akcji. Wyważanie drzwi, wyrywanie drewnianego sufitu, jak jest coś do wzięcia, to zabieramy: ubrania, buty, garnki, naty itp.
  

domy gdzie mieszkali funkcjonariusze państwowi



szukanie broni







            Poprzedniej nocy kilku elementów z Seleka napadli na jednego kupca i w nocy ukradli mu 1 milion franków, czyli ponad 1,5 tyś euro. On ich rozpoznał, zgłosił to w bazie Seleka, ale nikt nic mu nie oddał. Zostal odesłany nawet bez kwitka…
            Od kilku dni trwały negocjacje z Anti-Balaka, którzy chcieli wejść do Bocaranga. Wczoraj spełzły na niczym, gdy bakalowcy dowiedzieli się o rabunkach w naszym mieście. I postanowili wejść z bronią i zaatakować bazy Seleka.
            Wieczór w Bocaranga, słychać było kilkanaście starzałów z broni i zaczęło się. Do godziny 20-tej około 90% ludności (na około 15 tyś mieszkańców) uciekała do buszu, z tym co mogli wziąć z sobą. Ta noc nie była na szczęście bardzo chłodna. Tym lepiej. Niektórzy schronili się u nas w szkole katechistów, w salach parafialnych, przy naszym domu, trochę w szkole. W niektórych dzielnicach nie było żywego ducha. Puste domy, puste ogródki, pusto, pusto… U nas na misji niektórzy składali swój dobytek.
  

w naszym małym magazynie


taki widok nie jest rzadkością


            O której się zacznie, o której przyjdą? To pytanie spędza sen z powiek, sen odchodzi by przyjść długo długo później. Ludzie boją się. Boją się ataku Balaka na Seleka, co w konsekwencji może prowadzić do represji wobec wszystkich. Muzułmanie boją się o swoje mienie, rabunków ze strony Balaka, chyba później o swoje życie także, pozostali boją się śmierci, tylko dlatego, że nie są muzułmaninami. Lepiej ujść z życiem niż pilnować swojego dobytku.
Pusto, pusto, pusto… Na szczęście w nocy nic się nie zdarzyło.
Od rano dwonek szkolny brzmiał jak zawsze. Tylko, że dzieci nie jakoś nie doszły. W klasach gdzie jest normalnie 40-60 dzieci, dziś dochodziło w porywach do 10-ciu. Szkoły państwowe calkowicie zamknięte – czyli ciąg dalszy wakacji od grudnia, ale roku już 2012. Rano co odważniejsi zaczęli nieśmiało powracać do domów, ale nieliczni. Sklepy i boutiques zamknięte, gdzie nie gdzie ktoś sprzedaje ciepłą herbatę i pączki.


uczeń, dziś nie w szkole, ale się uczy - brawo!!!

SPOTKANIE Z ANTY-BALAKA 
Przed południem, około 9 rano, z p. Cipriano, zastępcą burmistrza i imamem z głównego meczetu z Bocaranga jedziemy na spotkanie Anty-balaka. Już po 10 km w kierunku Bozoum spotykamy sporą grupę uzbrojonych. Siadamy i rozmawiamy, ale jakoś rozmowa się nie klei. Za wielki brak koncentracji (bangue, drogue – czyli prochy) daje się we znaki. Nie dochodzimy do żadnego porozumienia. Wsiadamy do samochodu i jedziemy jeszcze 5 km na spotkanie „colonel’a”, z nami jedzie jeszcze kilku Balaka.
Wioska 15 km od Bocaranga, spotykamy colonel’a, a z nim może 50-ciu, każdy z karabinem. Powoli, próbujemy opisać sytuacje w naszym mieście. Balaka opisują jakie mają zamiary. Negocjacje, ugoda, żądania, ustępstwa, nakłanianie, dyplomacja, itp… Po godzinie wracamy do Bocaranga. Jakie będą tego rezultaty, zobaczymy. Oni chcą rozbrojenia Seleka i uzbrojonych Mbororo i muzułmanów, nie chcą barier na drogach i chcą swobody przemieszczania się. Jakie maja intencje dalsze…, nie warto nawet się domyślać.
Zobaczymy co przyniesie to spotkanie, jaki będzie ten dzień, później wieczór i prawdopodobnie następna niepewna noc.

Życie codzienne w ciągu dnia wokół naszej misji - szkoła katechistów

cała rodzina - przygotowanie posiłku


całkiem przyjemnie jest 32 st C


dzieci zawsze ciekawskie


młoda mama przygotowuje posiłek


po wodę trzeba pójść - sama nie przyjdzie


trzeba też ładnie wyglądać


a teraz czas na ... bon appétit


mama pełna zmartwień - co dalej będzie ???



Robert

środa, 8 stycznia 2014

« Morituri te salutant » rencontre aves des Antis

Lundi 06 janvier 2014
A midi on voit sur la route de Bocaranga le mouvement des gens. Les Anti-balaka sont proche de la ville et ils vont attaquer. Les rumeurs circulent vite. Ils sont à peine 10 km de la ville. Exodus commence. Valises, bassins, sacs de nourriture, nattes sur les têtes des femmes et des enfants. Fuite en brousse. Là où on peut passer la prochaine nuit, peut-être la prochaine semaine. Vers 14h00 je monte la moto et j’avance vers un village 5 km de Bocaranga, vers les Anti-balaka. Quelque petits village vides, pas des gens, même pas de cabris. A la barrière quelques ex-Seleka bien armés  et plusieurs Mbororos avec des arcs et des machettes. Trois parmi eux ils avaient les armes de fabrication locale. Ils attendent l’arrivée des assaillants. Je repars vers Bocaranga. Sur la route des centaines des femmes avec des enfants en fuite. Sur leurs visages – peur. A Bocaranga je rencontre une femme du comité pour la consolidation de la paix en RCA. On envisage une sortie à la rencontre des Anti-balaka dans leur village. En ville panique, les gens quittent leurs concessions pour se cacher hors de la ville. Sur les motos des ex-Seleka commencent des patrouilles en ville. Incertitude.
Dans la nuit un accident. Une arme au village fait une explosion. Un jeune de Gbadok (5 km de Bocaranga) grièvement blessé. Vers minuit rend son âme, il est décédé. Voilà une nouvelle victime de l’arme.
            La nuit « tranquille », vers 19h00 silence absolue règne. On attend. La nuit « tranquille ».
Mardi 07 janvier 2014.
Matin notre départ. On part par le village Gbadok (5 km de Bocaranga). Trois maisons en paille sont en feu. La suite de la mort d’un jeune de cette nuit. On parle avec quelques Mborosros qui sont sur place. Ils ne savent pas quoi faire. Devant nous la route. Maintenant presque impraticable, heureusement c’est la saison sèche. Je ne veux pas l’imaginer pendant la saison pluvieuse.  Notre but est village Ngoutere 45 km de Bocaranga l’axe vers Bozoum. Ce village a été brule pendant les évènements du 07 décembre 2013. Il a y presque 20 ponts à passer, en totalité détruits, depuis plusieurs année jamais réparés, dévastés ou par les gros camions, ou par des voyous. Apres 1h00 de voyage off-road, après avoir fait 20 km sur la route on rencontre des centaines des hommes armés. Les Anti. Ils sont en route vers Bocaranga Après les salutations nous leur proposons une rencontre. Ils acceptent. On est content. Nous avançons avec notre véhicule, eux à pied. On se retrouve en village sous le manguier. Ils sont de plus en plus nombreux. Chacun porte un carabin de fabrication artisanale, de chasse, certains des arcs ou des machettes. On discute, on échange des idées. Raz de bol – colère, ça suffit d’être humilier devant nos femmes de nos enfantes par des hommes en tenus militaire (les ex Seleka), d’être traiter comme des animaux sur les routes, aux champs ou au marché. Lueur raisonnement est juste. Ils veulent finir une fois pour toutes. Attaquer des Seleka, peut-être se faire tuer, mais avec la dignité. Apres 2 h des discussions on tire des conclusions. Eux, ils décident poser des armes. Ils veulent retourner dans leurs villages avec leurs femmes et leurs enfants. Ils souhaitent la vie tranquille et paisible. Travaux champêtre, marcher, libre circulation, échange commercial, accès au dispensaire et aux médicaments. Ils demandent de rencontrer le colonel de la base des ex Seleka de Bocaranga. Ils citent des multiples exactions commises par les ex Selleka (requêtes auprès des gens pendant les jours de marché, arrestation arbitraires, tortures, vols des motos, etc.). La liste est longue. Ils nous parlent des Mbororos biens armés qui sèment la terreur aux champs des villageois. Ils veulent qu’ils soient eux aussi désarmés. On se sépare en paix et on repart vers Bocaranga. A la base des ex Seleka à  Bocaranga on rencontre le colonel. On parle des faits de ce jour. Lui aussi tiens à apaiser la situation. Merci. Le soleil prêt à se coucher, nouveau exodus de la population vers la brousse, mais la soirée semble plus tranquille.

            La nuit « tranquille », vers 19h00 silence TOUJOURS absolu règne. On attend. La nuit « tranquille ».

une jeune maman avec son bébé de 9 mois - quel avenir ...?

Mercredi 08 janvier 2014
Ce matin on apprend que 25 km de Bocaranga, vers le chantier de l’or, certains individus ont attaquée des Mbororos (éleveurs des bœufs), certains ont été blessés, et leurs 4 vaches tuées. Qui et pourquoi ? Pas de réponses. La voix circule que ce sont les Anti-balaka qui règnent dans ce coin. Certain parlent de simples bandits et voyous. Les négociations ont abouties à  quelque chose? Qui sait? Dans quelques jours on va partir sur cette piste encore. Et encore….

Et cette nuit, elle sera  tranquille ou « tranquille » avec un silence absolu ?
Robert


wtorek, 7 stycznia 2014

Fini Ngu a ga awe, changé be ti mo!!!


No i już w 2014. Rok 2013 nie zapisał się chwalebnie w historii RCA. Już co prawda w grudniu 2012 rozpoczęły się podchody rebeliantów, a marca tamtego roku wszechobecne panowanie seleka daje się we znać całemu krajowi. Od grudnia tamtego roku wraz z interwencją wojskową coraz bardziej widoczny staje się rozkład kraju. Szkoły, szpitale, administracja państwowa, regularne wojsko, policja czy żandarmeria – nie istnieją. Namiastki władzy w rękach ludzi, których to wszystko przerasta. Nieład, chaos, nie do końca wiadomo jak opisać dzisiejszą sytuacje w naszym kraju. Do tego setki tysięcy ludzi (około 950 tyś na 4,5 mln mieszkańców w RCA), którzy z powodu braku bezpieczeństwa opuścili swoje domy, swoje wioski i miasta i chronią się uciekając do buszu. Ogólnie panika, wszędzie. U nas w Bocaranga już około 1 tyś uchodźców.





  Gandarmerie nationale - Bocaranga


geôlles vides - Bocaranga - quelle chance

Zakończyliśmy stary rok, jaki był, co przyniósł, co zmienił, co było dobre, co stało się lepsze. Każdy niech sobie odpowie. U nas 31 grudnia mieliśmy modlitwę dziękczynno-przebłagalną przed Najświętszym Sakramencie. Setki ludzi z Bocaranga stanęło przed Jezusem z całym bagażem roku 2013. Jest za co dziękować, ja dziękuje za ludzi, za ich odwagę w wierze, oni dziękują za nas kapłanów, za nas braci ludu, którzy przy nich jesteśmy. Niesamowita wymiana. Jest też za co przepraszać, a także prosić. Szczególnie wołanie o  „pokój”.


prison - maison d'arrêt - Bocaranga - vide

Rano przed 6-tą mijam ludzi, którzy powracają do swoich domów. Następna noc w buszu, w strachu i niepokoju, w chłodzie i bez wody. I tak codziennie od kilku miesięcy. Powrót do domu, by przed 17-tą ponownie do buszu. W naszej szkole dla katechistów znów mieszka kilkadziesiąt rodzin, około 200 osób.


ancien bâtiment de poste et télécommunication

„przyszedł nowy rok” – czas na zmiany… Kilka dni temu przyszedł do mnie jeden ślepiec. Przychodzi coraz częściej, bo w mieście teraz trudniej dostać coś od ludzi do jedzenia. Złożył mi życzenia noworoczne – „przyszedł Nowy Rok, czas na zmianę twego serca”. Prawda, nie? Czas zmienić swoje serce, przyjąć to co dzieje się wokół ze spokojem , w pokoju, nie oglądając się za siebie, ale z nadzieją iść w przyszłość. Życzenia te powtórzyłem 1 stycznia, tak po prostu. Nadzieja na lepszy przychodzący rok. Jaki będzie – ??? – nikt tego nie wie. My składamy go pokornie w żłóbku Temu, który może wszystko.



restaurant depuis un an fermé - plutot "ouvert"

Święto Trzech Króli – u nas obchodziliśmy już w niedzielę – było dla mieszkańców Bocaranga niezwykłym świętem. Około południa doszła wieść o szczególnej wizycie – tym razem nie Magów – ale anti-balaka. Są już kilkanaście kilometrów od Bocaranga i zmieżają w naszym kierunku. Na drodze widać luz setki ludzi z tobołkami na głowach szukających schronienia. Pojechałem 5 km motocylkem do wioski – pusta. Na barierze kilku żołnierzy (ex Seleka) i Mbororo czekający na nadchodzących balakowców. Wracam do Bocaranga, mijam uciekających ludzi, z niektórymi rozmawiam. Oczy szeroko otwarte, niewiele słow – jedny słowem STRACH. Każdy ma wizję Balaka, słabo uzbrojonych, ale odważnych (głupich?), którzy atakują Selekowców. Przebieg takiego desperackiego ataku jest zawsze taki sam. Balakowcy atakują pod osłoną nocy, jak się uda zabijają kilku Selekowców, kilku ranią, tamci w odwecie zabijają także kilku albo kilkudziesięciu, wielu ranią, później zbierają siły i tym razem zemszczą się na wioskach z których pochodzili Balakowcy. Strzelają gdzie tylko się da, zabijają to co się rusza, niszczą, rabują, palą. No i kto najbardziej na tym cierpi – jak zwykle niewinni.
Dziś rano wybraliśmy się z Cipriano i z jedna odważna kobietą – Ashta (czyt. Aszta) do wiosek, z których pochodzą anty-balaka. To około 25 km od Bocaranga. Po drodze pusto, tak swoją drogą nie jest łatwo przyzwyczaić się do pustych wiosek. Zawsze widywało się piękne i uśmiechnięte, choć nie zawsze szczęśliwe dzieci. Od jakiegoś czasu nie widać nikogo. Po 20 km spotykamy kolumnę anti-balaka, uzbrojeni, idą w naszym kierunku. Może stu, może więcej. Zatrzymujemy się, wychodzimy z samochodu, zaczynamy rozmawiać. Są zdeterminowani, idą w kierunku Bocaranga. Na ich twarzach nie wypisane „morituri te salutant”, ale są zdecydowani. Dość już poniewierania i zniewagi na oczach żon i dzieci. Dość już bycia poniżanym i nic nie znaczącym. Dość bycia wyzyskiwanym i pomiatanym. Proponujemy spotkanie. Akceptują, mówią, że we wiosce będzie lepiej niż na drodze. Wsiadamy i jedziemy 3 km, a z nami kilku posłańców, którzy we wiosce oznajmiają tym schowanym w buszu, że będzie spotkanie. Po 20 minutach uzbrojonych mężczyzn jest już około 200-tu. Podobno jest ich około tysiąca. Jest też kilka kobiet. Modlitwa na rozpoczęcie. Wymiana informacji o pozycji Seleka, czy jesteśmy sami…, już czują się bezpiecznie. Spotkanie trwa ponad 2 godz. W sercach wiele bólu, wiele zranień, wiele doznanych krzywd. Jest pragnienie życia w spokoju, pracy na roli, pójścia na rynek. Proste pragnienia, oczywiste, a teraz nieosiągalne. Jak dobrze być wysłuchanym przez kogoś. Jak dobrze otworzyć swoje serce.Jeśli nie, to w zamkniętym rodzi się nienawiść. Zemsta to nie wyjście. Ostatnio o sytuacji w RCA papież Franciszek mówił jako spirali przemocy. Ludzie sami już to czują. Czy to spotkanie coś zmieni… na razie nie wiadomo. Jedno wiadomo – nie będzie ataku balakowców na seleka, a w konsekwencji represji w Bocaranga. Deo gratias.

Już po południu, sytuacja opanowana. Za parę dni wybieramy się tam na spotkanie, spotkanie z tutejszym „colonel”, który ma z nami jechać do tych wiosek. Negocjacje jak żyć, jak przeżyć… Może czas na zmiany – fini ngu a ga awe, changé be ti mo!!!

Robert

Tyle, tyle lat, ale może coś się zmieni...

Pozdrawiam